Ode à la mer : j’ai les boules ! ! !
On nous la fait pas, s’il y a bien deux langues qu’on sait traduire parfaitement à PérolsBlog, c’est celle du sous-entendu et celle du non-dit. Quand à 5 jours d’intervalle, on vous parle de stade de foot, puis on vous pond un article dans Midi Libre sur le bien-fondé d' Ode à la Mer, c’est clair comme de l’eau de roche !
On ne va pas vous cacher que les 20 ans d’attente avaient déjà largement érodé notre naïveté ; on peut nous faire croire au Père Noël jusqu'à 5 ans, pas 20 ! Mais dés fois, on aime rester de grands enfants, notre façon de continuer "ce rêve bleu, où tout est merveilleux" comme dit la chanson.
Sacrifiée Pérols sur l’autel des querelles politiciennes de la ville de Montpellier, c’est une chose… après tout ce n’était pas notre pognon mais celui de la SA3M (ex SERM). Le truc qui pique notre amour-propre, est d’avoir été tournés en bourrique comme de vulgaires ploucs de la Métropole dont l'avis importe peu.
Chapeau bas aux opposants et lobbyistes qui ont su repousser la date de lancement du projet jusqu’à celle des élections municipales 2020. Stratégie de très haut vol, permettant de faire basculer Ode à la Mer dans les corbeilles des promesses électorales. En ces temps d’écolophilie, à la limite de la démagogie, c’est bien joué ! La chance souriant souvent aux audacieux, ils ont été bien aidés par ces faux Gilets-Jaunes (mais vrais militants d’extrême gauche anti-capitalistes) qui sont en train de ruiner les commerces du centre ville de Montpellier chaque samedi. Ode à la Mer ou le puissant syndicat des notables commerçants de Montpellier, le combat est devenu forcement inégal !
La suite ? Probablement le stade de foot pour compenser. L’idée n’est pas sortie du cerveau d’un petit politicien du sérail local, sans stature ni poids électoral majeur. Quelqu’un s’est probablement servi de lui, soit pour changer la nature d’un projet de stade mal engagé sans l’abandonner (et garder la famille Nicollin dans la poche), soit pour lui donner des billes en vu d’une alliance.
De son côté, le groupe Frey, lésé dans cette histoire, demandera une toute petite compensation financière en échange d’autres marchés par la Métropole (Quartier Cambacérès, peut-être même une participation à la fabrication du futur stade avec un mini-centre commercial), et l’affaire est dans le sac.. le leur forcement !
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