Pourquoi une nouvelle cloche à Pérols ?
La relation entre le maire de Pérols et son église, propriété de la commune, c’est avant tout une histoire de sueurs froides à répétition.
Le premier maire à faire des nuits blanches fut Jean Arnassan (en 1873), 5 mois à peine après l’inauguration de l’église, car le clocher se lézarde et un éboulement de pierres s’est produit. 14 ans plus tard (en 1887), c’est le maire Jean Ardisson qui tire la sonnette d’alarme car des pierres de taille des contreforts du clocher menacent de tomber. Un demi-siècle plus tard (en 1928), le maire Pierre Valadier est en panique car la charpente qui soutient la toiture menace de s’effondrer !
Notre maire actuel n’a pas été épargné. Déjà en novembre 2017, il est obligé d’engager des travaux sur le tympan qui donne des signes de fatigue. L’occasion d’installer un médaillon en ornement pour combler le vide de l’ancien disparu.
Rebelotte cet été, à la suite d’une inspection inopinée, où il apprend que le madrier du beffroi soutenant la cloche n’a jamais été installé dans le bon sens, occasionnant au fil du temps des fissures sur les structures du clocher. Obligé de faire des travaux en urgence. L’occasion, là aussi, de soulager l’ancienne cloche de 600 kg par une plus petite de 330 kg. Son nom : Marie Sixtine, en hommage à Marie et au Saint Patron de notre commune. Avec un son plus aigu et moins puissant, elle servira d'alternative ; premier test le 1 novembre avant la messe de la Toussaint.
La mairie a évidemment optée pour le “Made in France” avec la maison Bodet et ses 150 ans d’expérience.
Comme le veut la tradition de l’épigraphie campanaire, sont gravées sur la cloche les mentions religieuses, les parrainages et les ambassadeurs du projet (le maire du moment, au titre de la commune + le curé du moment, l’affectataire des lieux). Jean-Pierre Rico rejoint donc son homologue maire – et semi homonyme – Jean-Marie Arnassan dont le nom a été gravé sur le première cloche en 1872.
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