Fête de la musique à Pérols : venez découvrir David, dit le prof !
C’est comme cela qu’il se présente sur le web, via son site. David Thilloy de son vrai nom, professeur de musique installé depuis 14 ans à Pérols, posera ses instruments vers 18h30 devant la boulangerie "le Fournil des Oliviers" pour la fête de la musique.
Peut-être avez-vous déjà entendu parler de lui par le bouche à oreille, ou peut-être avez-vous eu en main son flyer dans un commerce du centre ville ? Non ! Pas de soucis, voici une interview de présentation.
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1/ Comment avez-vous atterri à Pérols ?
On s’est posé là avec ma conjointe pour être prêts de Montpellier parcequ’elle y avait de la famille. Pérols c’est un compromis entre elle qui voulait la ville, et moi le bord de mer. La situation géographique, avec tout à proximité, tombait aussi parfaitement. La culture taurine ne m’a pas laissé insensible vu que j’aime les civilisations anciennes, dont celle des minoens avec leur culte du taureau.
2/ En parcourant votre CV sur votre site, on découvre que vous êtes tombés dans la marmite de la musique très tôt.
Pas vraiment eu le choix dans la mesure où on subit l’éducation de ses parents, positivement ou négativement. Ma mère attachait beaucoup d’importance à la musique dans l’éducation, autant qu’aux maths. Elle m’a inscrit très tôt au conservatoire en bas de chez nous dans le 13e arrondissement de Paris, j’en avais même les clés. A mes 5 ans, on m’a mis dans les classes de solfège, l’année d’après en piano, ensuite en violon, ensuite en percussion. La musique s’est intégrée à ma vie au même titre que l’école.
3/ De la vente, de la scène, du studio,… beau panel !
J’ai compris très vite la réalité d’une vie d’artiste : sans parachute, tu te rétames. Sorti de l’armée, où j’étais tambour, j’ai tout de suite saisi les opportunités. De la vente d’instruments en magasin, où je passais d’ailleurs plus de temps à faire mes maquettes. De la scène comme cette occasion aux côtés de Johnny devant 18000 personnes à Bercy, ou pour des tremplins rock. J’ai même fais des compositions pour des colloques politiques de Chirac, par exemple. Du studio aussi, grâce à une opportunité offerte par un copain, qui m’a conduit ensuite à faire des sons pour Disney ou FR3. C’est dans la "démerde " que tu te familiarises avec l’improvisation, l’adaptation, le challenge. J’aime ça, plonger et nager ensuite en fonction des circonstances.
4/ Comme passe-t-on du classique au rock ?
Je suis passé par les deux extrêmes. Ecouter du Metallica dans sa chambre, en venant de l’univers du Lac des Cygnes de Tchaïkovski, c’était surtout difficile pour ma mère. Mais cela a été ma façon d’exprimer où j’en étais moi, par rapport aux choix imposés par elle. Vers mes 15 ans, j’ai acheté ma première guitare électrique grâce à l’argent gagné en jouant dans la rue avec une copine aux puces de Clignancourt.
J’ai d’abord plongé dans le Métal en côtoyant un bon copain un peu zonard. Un jour, pour la fête de la musique, on pars remplacer un guitariste absent dans un groupe et on tombe sur deux adeptes de funk. Ils sont devenus mes meilleurs amis et m’ont ouvert à d’autres styles.
En guitare, j’ai pris cher car il faut des années pour se déformater du conservatoire.
David à la guitare
5/ Et pourquoi l’apprentissage aujourd’hui ?
J’ai compris qu’il y avait une faille dramatique, presque culturelle, dans l’apprentissage de la musique. Soit on doit passer par la rigueur des conservatoires, mais cela n’attire plus les gosses et encore moins les amateurs. Soit par des écoles de musique, mais c’est la politique du chiffre qui prime selon moi. Je propose autre chose avec de la polyvalence, sans perdre une certaine forme de spécialisation. Enseigner n’est pas bien compliqué quand on a une passion. Je me fais juste payer pour la partager.
6/ Qu’elle clientèle ?
J’ai tout, essentiellement de Pérols. La moitié joue déjà un peu, l’autre débute. Souvent les personnes viennent d’une école de musique mais n’aimaient pas ce qu’on leur imposait. Je fais du sur-mesure : à chaque élève un seul programme, et non un programme pour 10 élèves. Pour la plupart des écoles, c’est à l’année, moi ce sont des forfaits de deux mois avec environ 1 heure par semaine. Chez moi, pas d’austérité, on rigole beaucoup.
Le classique est plus demandé par les filles que les garçons mais étonnamment tous apprécient le jazz, comme quoi le travail d’éveil reste à enseigner.
7/ Où enseignez-vous ?
Chez moi, à côté de la médiathèque, dans un espace aménagé à mon domicile pour la partie solo. A la salle Kuyten, prêtée par la mairie, le dimanche pour jouer en groupe.
8/ Où pourra-t-on venir vous voir à Pérols, lors la fête de la musique ?
Ce sera la 1er fois pour moi à Pérols. Deux sets : de 19h à 20h et de 20h30 à 21h devant la boulangerie "Fournil des Oliviers ". Il y aura un petit podium pour jouer avec mes élèves.
9/ Autre chose ?
Pour me contacter : optez pour mon mail sur mon site leprofdemusique.fr car je ne suis pas très réseaux sociaux. J’ai aussi deux chaînes Youtube, une perso et une pour des tutos.
---------- Pérols ----------
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