Les presque-chorégies de Pérols
Cette fois l’opéra Carmen de Bizet n’avait pas le monopole des arènes de Pérols. Il a du partager la vedette avec d’autres airs musicaux du registre classique, joués par l’orchestre du Lycée Notre Dame de Mönchenglabach, sous la baguette de Dieter Döben.
Un petit ensemble philharmonique habitué du Languedoc où il vient régulièrement faire ses tournées en été. L’an passé, il s’était déjà produit à Pérols, mais dans la salle Abric. Pour la circonstance le décor était celui plus prestigieux de l’arène, offrant le temps d’une soirée, des faux aires de festival façon Chorégies d’Orange ou Festival d’Aix-en-Provence.
Contrairement aux clichés, ce jeune orchestre allemand de la Ruhr ne s’est pas cantonné au répertoire germanique (Bach, Wagner, Beethoven,…) mais a offert au public un programme plus contemporain et varié, mêlant aussi des musiques de films.
Un bol d’air frais apaisant qui élève l’esprit avant de commencer les festivités de cet été à Pérols, plus usantes et agitées.
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