Religion : pourquoi une messe de RÉPARATION à Pérols samedi ?
Si le délit de profanation au sens de la loi française (art 225-17 du code pénal) n'est prévu que dans le cas de la présence de sépultures, d'urnes ou monuments édifiés à la mémoire des morts, il ne l'est pas dans le cas d'atteintes aux lieux de culte. Quoique la présence du monument aux morts dans l'église de Pérols pourrait le qualifier. Par contre, les destructions, dégradations, détériorations, provocation à la haine religieuse sont condamnés (et considérés comme «aggravé» lorsqu’il porte sur un bien culturel exposé dans un édifice affecté au culte).
Pour l'Église catholique (Droit Canonique), la profanation est établie si l'intention de l'auteur allait clairement à l'encontre de la foi des croyants par des actions injurieuses. Ce qui s'est déroulé dimanche en fait clairement parti vu l'acharnement caractérisé.
Dés lors, l'urgence n'est plus au coupable ou aux biens matériels détériorés mais va au domaine du sacré. En effet, l'insulte est considérée comme portée directement à la présence du Christ dans les lieux et ses objets consacrés. L'église est donc fermée immédiatement, elle perd sa sainteté. En gros, ce n'est plus l'endroit où il fait bon traîner avec un dieu offensé à l'intérieur ! Qui s'y risquerait d'ailleurs ? Sûrement pas un vrai croyant, probablement pas un agnostique superstitieux non plus... même un athée fragile cacherait probablement sa pétoche !
L'église catholique prévoit donc une MESSE DE RÉPARATION pour réouvrir le lieu au public, rite pénitentiel prévu par la liturgie. Preuve de la gravité, la présence d'un évêque comme une sorte de "super intercesseur" est requise pour demander le pardon. Logiquement tous les paroissiens sont invités à y assister (donc toute la paroisse Stella Maris, et pas seulement ceux du village) pour augmenter aux chances de pardon dans une ambiance de recueillement plus pesante qu'à l'habitude.
Rendez-vous : samedi 26 septembre à 18h30 en l'église de Pérols
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